jeudi 6 octobre 2011

Profiter ou payer pour un congé - 1 de 3

À l'approche du congé de l'Action de grâces, je sais que je vais me retrouver à "payer" pour ce congé.
C'est à dire que je devrai faire en 4 jours ce que je fais habituellement en 5. Pire, si je pense bien profiter du congé et du beau temps, certains vivent le congé ou la fin des vacances dans l'angoisse du retour ou ont dû emporter du travail avec eux. 

Êtes-vous concerné ?
On commence par identifier si le problème vous touche. Est-ce que ceci vous fait penser à quelqu'un?
  • l'approche d'une longue fin-de-semaine suscite autant d'angoisse que d'envie
  • vous terminez plus tard le vendredi avant une fin de semaine de trois jours
  • vous devez emporter du travail ou rentrer même si c'est congé
  • vous consultez vos courriels ou vos collègues vous appellent durant vos vacances
  • vous pensez souvent au travail durant cette période d'arrêt
  • vos proches vous disent que vous êtes distrait, fatigué ou trop souvent absent
  • vous avez l'impression de ne pas profiter des arrêts de quelques jours ou semaines ou vous vous sentez plus fatigué à l'approche ou au retour des congés
Si oui, il serait temps de se poser des questions. Pourquoi ? Tout d'abord pour des questions de santé, comme le résume la Standard Life sur son site web : http://www.standardlife.ca/... On peut leur donner une certaine crédibilité, une compagnie d'assurance-vie ayant tout intérêt à garder ses clients en vie le plus longtemps possible !

Ensuite, parce que les congés rendent plus productifs ! L'extraordinaire productivité française (3e place en Europe selon Le Monde) s'explique en partie par l'obligation de travailler 35 heures/semaine ou moins. On revient d'un congé énergisé, plus créatif, plus efficace. L'absence de congé peut causer le cercle vicieux d'être moins efficace et concentré, on doit se rattraper, on ne prend pas de congé, on est fatigué, on est encore moins efficace, etc. jusqu'au burn-out parfois... STOP !!

Ne pas pouvoir s'arrêter est souvent un symptôme qu'il faut examiner avec soin. Nous verrons dans le 2e billet ce qui peut réellement causer cette spirale infernale et dans le 3e billet comment y remédier, ou soutenir notre entourage professionnel dans cette problématique.

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